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Toulouse en érasmienne

domenica 15 novembre 2015

Un vieux pays d'un vieux continent


"Il y a deux options :

L'option de la guerre peut apparaître a priori la plus rapide. Mais n'oublions pas qu'après avoir gagné la guerre, il faut construire la paix. Et ne nous voilons pas la face : cela sera long et difficile, car il faudra préserver l'unité de l'Iraq, rétablir de manière durable la stabilité dans un pays et une région durement affectés par l'intrusion de la force. Face à de telles perspectives, il y a l'alternative offerte par les inspections, qui permet d'avancer de jour en jour dans la voie d'un désarmement efficace et pacifique de l'Iraq. Au bout du compte, ce choix là n'est-il pas le plus sûr et le plus rapide ?

Personne ne peut donc affirmer aujourd'hui que le chemin de la guerre sera plus court que celui des inspections. Personne ne peut affirmer non plus qu'il pourrait déboucher sur un monde plus sûr, plus juste et plus stable. Car la guerre est toujours la sanction d'un échec. Serait-ce notre seul recours face aux nombreux défis actuels ?
(...)
De plus, un recours prématuré à l'option militaire serait lourd de conséquences.
Une telle intervention pourrait avoir des conséquences incalculables pour la stabilité de cette région meurtrie et fragile. Elle renforcerait le sentiment d'injustice, aggraverait les tensions et risquerait d'ouvrir la voie à d'autres conflits.

Nous partageons tous une même priorité, celle de combattre sans merci le terrorisme. Ce combat exige une détermination totale. C'est, depuis la tragédie du 11 septembre, l'une de nos responsabilités premières devant nos peuples. Et la France, qui a été durement touchée à plusieurs reprises par ce terrible fléau, est entièrement mobilisée dans cette lutte qui nous concerne tous et que nous devons mener ensemble.

Il y a dix jours, le Secrétaire d'Etat américain, M. Powell, a évoqué des liens supposés entre Al-Qaida et le régime de Bagdad. En l'état actuel de nos recherches et informations menées en liaison avec nos alliés, rien ne nous permet d'établir de tels liens. En revanche, nous devons prendre la mesure de l'impact qu'aurait sur ce plan une action militaire contestée actuellement. Une telle intervention ne risquerait-elle pas d'aggraver les fractures entre les sociétés, entre les cultures, entre les peuples, fractures dont se nourrit le terrorisme ?
(...)
Comment faire en sorte que les risques considérables d'une telle intervention puissent être réellement maîtrisés ?
(...)
Monsieur le Président, à ceux qui se demandent avec angoisse quand et comment nous allons céder à la guerre, je voudrais dire que rien, à aucun moment, au sein de ce Conseil de Sécurité, ne sera le fait de la précipitation, de l'incompréhension, de la suspicion ou de la peur.
(...)
Et c'est un vieux pays, la France, d'un vieux continent comme le mien, l'Europe, qui vous le dit aujourd'hui, qui a connu les guerres, l'occupation, la barbarie. Un pays qui n'oublie pas et qui sait tout ce qu'il doit aux combattants de la liberté venus d'Amérique et d'ailleurs. Et qui pourtant n'a cessé de se tenir debout face à l'Histoire et devant les hommes. Fidèle à ses valeurs, il veut agir résolument avec tous les membres de la communauté internationale. Il croit en notre capacité à construire ensemble un monde meilleur.

Je vous remercie."

Dominique de Villepin, Discorso all'ONU prima della guerra in Iraq, 14 febbraio 2003. La Francia non prese parte alla guerra voluta da George Bush.


La guerra non è mai questione di religione, quasi nemmeno nel XVI secolo. Men che meno di barbarie e civiltà. Quella è polvere negli occhi: vale per trovare carne da cannone a buon mercato. Gli stessi che l'acclamano s'adoprano perché vi siano sempre abbastanza ignoranti, e poveri, e disperati, e perbenisti illusi e ottusi per credere di conoscere il loro quarto d'ora da eroi facendosene confondere e sostanzialmente uccidere. Ma la guerra è tutt'altro: è affare economico. E' soldi, affari, potere, distrazione interna, uscita da crisi economiche gravi e prolungate.

"Mes chers compatriotes,
Ce qui s’est produit hier à Paris et à Saint-Denis près du Stade de France est un acte de guerre et face à la guerre, le pays doit prendre les décisions appropriées. C’est un acte de guerre qui a été commis par une armée terroriste, Daech, une armée djihadiste, contre la France, contre les valeurs que nous défendons partout dans le monde, contre ce que nous sommes : un pays libre qui parle à l’ensemble de la planète. C’est un acte de guerre qui a été préparé, organisé, planifié de l’extérieur, et avec des complicités intérieures que l’enquête permettra d’établir. C’est un  acte d’une barbarie absolue : à cet instant 127 morts et de nombreux blessés.
(...)
J’ai veillé à ce que tous les dispositifs soient renforcés à l’échelle maximale: des militaires patrouilleront en plein Paris tout au long de ces prochains jours. La France parce qu’elle a été agressée lâchement, honteusement, violemment, la France sera impitoyable à l’égard des barbares de Daech. Elle agira, dans le cadre du droit, avec tous les moyens qui conviennent et sur tous les terrains, intérieurs comme extérieurs, en concertation avec nos alliés qui eux-mêmes sont visés par cette menace terroriste. Dans cette période si douloureuse, si grave, si décisive pour notre pays, j’en appelle à l’unité, au rassemblement, au sang-froid et je m’adresserai au Parlement réuni en congrès à Versailles lundi pour rassembler la Nation dans cette épreuve. La France est forte et même si elle peut être blessée elle se lève toujours et rien ne pourra l’atteindre même si le chagrin nous assaille. La France elle est solide, elle est active, la France elle est vaillante et elle triomphera de la barbarie ; l’histoire nous le rappelle et la force que nous sommes capable aujourd’hui de mobiliser nous en convainc.
Mes chers compatriotes, ce que nous défendons c’est notre patrie, mais c’est bien plus que cela. Ce sont les valeurs d’humanité et la France saura prendre ses responsabilités et je vous appelle à cette unité indispensable.
Vive la République et vive la France."
Dichiarazione di François Hollande, président de la République, 14 novembre 2015. Discorso completo qui.